
Face à la contrainte financière et à la demande croissante en accueil collectif, les collectivités s’engagent dans des démarches d’optimisation de la prestation de service unique. Le décret du 1er août 2000 offre, en effet, pour qui le maîtrise bien, des possibilités pour mieux répondre aux besoins avec une évolution de 10 % des heures réalisées. Un accompagnement des personnels et une communication en direction des familles sont indispensables.

Par Lætitia Sol, directrice de Mission ESMS, Cabinet Finance ConsultLe décret du 1er août 2000, complété par le décret du 20 février 2007, a introduit d’importantes réformes sur le fonctionnement des établissements d’accueil des enfants (EAJE) âgés de moins de 6 ans : définition des types de structures, capacités d’accueil maximales, qualification de l’encadrement, intégration des enfants handicapés dans les structures…Il présente aussi les ratios de gestion propres à ces établissements sur lesquels se base le calcul de la prestation de service unique (PSU).Ratios clésLa PSU, qui intègre la participation des familles, est fixée à 66 % du prix de revient par heure dans la limite d’un plafond déterminé en fonction du niveau de service rendu (5,52 euros/heure au maximum en 2017).Tout d’abord, les structures doivent respecter un taux d’occupation (heures réelles/heures théoriques) qui doit être a minima de 70 % afin de bénéficier de …