
Alternatives aux jobs d’été, les coopératives jeunesse de services sensibilisent les 16-18 ans aux projets collectifs. À Saint-Brieuc, cet outil venu du Québec est un véritable moyen d’émancipation des jeunes. En Ile-de-France, la méthode concerne aussi les 18-25 ans. Avec partout le même succès.

Savannah, Coline, Enora et Ulrich… en tout dix filles et cinq garçons, sont déjà à la tête de leur entreprise coopérative, la CJS Millenium ! Ils ont à peine 17 ans, sont encore au lycée et ont décidé, comme premier job d’été, de participer à la coopérative jeunesse de services (CJS) implantée dans le quartier de la Croix Saint-Lambert, à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor).Cette coopérative éphémère a aussi vocation à les sensibiliser à l’entrepreneuriat collectif dans une logique d’éducation populaire, à créer de la mixité sociale entre les jeunes et les personnes pour qui ils travaillent et à leur apprendre l’autonomie.Contrat CapePour les jeunes, c’est une première. Pour les soutiens du projet en Bretagne, c’est déjà la cinquième promotion de cet outil innovant venu du Québec.Les CJS y existent depuis une trentaine d’années et elles ont été importées en France, pour les 16-18 ans, par le réseau des coopératives d’activités et …