La loi Handicap bute sur la qualité de vie

L’accessibilité concerne l’habitat, les établissements recevant du public, les transports, la voirie, les commerces et les entreprises, le digital. Inscrit depuis dix ans dans la loi Handicap, ce levier d’égalité des chances, de cohésion sociale et de développement durable échoue encore à devenir la norme de la qualité de vie au quotidien.

Établissements pour personnes âgées ou handicapées, hôpitaux et autres lieux de santé, crèches et jardins d’enfants, écoles, collèges, lycées et universités, centres de vacances ou de loisirs, gymnases, commerces, banques et entreprises, parkings et gares, bus, métros et trains, théâtres, cinémas, musées et bibliothèques, mairies et salles de réunions, hôtels-cafés-restaurants, églises, mosquées et synagogues, prisons, etc., tous ces établissements recevant du public (ERP) sont sous le coup d’une évolution majeure : ils sont soumis au principe d’accessibilité posé par la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. La raison en est simple. Donner aux personnes atteintes d’un handicap la capacité, avec la plus large autonomie possible, …