L’habitat inclusif, une articulation entre le chez soi et l’accompagnement

Par Laurène Dervieu, conseillère autonomie à l’Uniopss
La parution de leur rapport est l’occasion pour l’Uniopss de faire le point sur cette autre manière d’habiter, différente de la vie en établissement et de la vie à domicile « classique ». Sécurisation pour certains, lutte contre l’isolement pour d’autres, l’enjeu premier de ces habitats réside dans la préservation ou le soutien à l’autonomie des personnes, grâce à une articulation fine entre un « chez-soi » et l’accompagnement.
Malgré des financements dédiés, les freins au déploiement de ces projets restent nombreux. L’Uniopss se réjouit donc du rapport Piveteau-Wolfrom qui, partant de ces obstacles, s’est attaché à présenter « 12 idées pour l’action » chacune se déclinant en plusieurs propositions concrètes. Parmi les nombreuses pistes d’évolution, la création d’une aide personnalisée attribuée de droit à toute personne entrant dans ces habitats serait une formidable avancée qui remettrait les personnes au cœur des projets tout en les sécurisant financièrement. Le corpus de propositions relatif aux aides à la pierre répond également pleinement aux attentes sur le volet investissement.
Gageons que la loi Autonomie soit l’occasion de traduire concrètement ces propositions pour encourager et sécuriser le déploiement de ces formes d’habitat, étape importante vers la transformation de notre société et de sa capacité à créer un environnement accueillant pour tous.