Handicap et sexualité : la déontologie face au besoin d’aimer

Avoir une vie la plus normale possible, c’est le souhait principal des personnes handicapées. Une vie normale passe par l’école, le travail mais aussi la vie de famille : former un couple, avoir des enfants. La sexualité des personnes handicapées a longtemps été complètement tabou.
Mais les mentalités commencent à changer, notamment dans les établissements médicosociaux. Des projets voient le jour pour prendre en compte la vie affective et sexuelle des résidents des établissements, des professionnels sont formés à cette thématique.
Les assistants sexuels, qui travaillent dans d’autres pays, ne sont cependant pas reconnus en France. Pour le Comité consultatif national d’éthique, la sexualité appartient à la sphère privée et n’est pas de la responsabilité de l’État. C’est, pour l’heure, la réponse apportée la demande des personnes handicapées qui revendiquent, elles aussi, le droit d’aimer.
Sommaire du dossier
- Article 01 - Handicap : le tabou se lève progressivement sur la sexualité
- Article 02 - La vie affective et sexuelle des résidents handicapés
- Article 03 - Handicap : comment prendre en compte la sexualité en institution ?
- Article 04 - Accompagner tous les aspects de la relation entre couples
- Article 05 - Non-reconnaissance de l’assistance sexuelle aux personnes handicapées
- Article 06 - En Suisse, les personnes handicapées peuvent recourir à des assistants sexuels
- Article 07 - Un jeu pour aborder la sexualité des handicapés mentaux